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La cabine à suicide de Futurama officiellement commercialisée

La société Exit International a commercialisée et légalisée une cabine permettant à quiconque de se suicider comme le proposait la série Futurama.

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La société Exit International a commercialisée et légalisée une cabine permettant à quiconque de se suicider comme le proposait la série Futurama.

Ce qui apparaissait alors comme un simple gag lors de la diffusion du tout premier épisode de Futurama le 28 mars 1999 est désormais devenu réalité grâce à la société Exit International, un organisme à but lucratif militant pour la légalisation de l’euthanasie dans le monde, mais surtout grâce à son inventeur Philip Haig Nitschke, auteur, humaniste et ancien physicien connu pour être surnommé « le Elon Musk de l’euthanasie ».

En effet, Nitschke a inventé un appareil du nom de Sarco Capsule, une capsule permettant à quiconque de se suicider légalement et sereinement. Présentée sous forme de sarcophage, cette capsule pouvant contenir un seul homme diffuse un flux d’azote en continu entrainant une sensation de tournis à son occupant comme s’il avait bu quelques verres d’alcool. Au bout de quelques minutes, il perd connaissance à cause du manque d’oxygène et moins de 5 minutes plus tard, meurt sans souffrance. Des options installées à l’intérieur du Sarco Capsule permettent à son occupant de changer d’avis à tout moment, de mourir en étant plongé intégralement dans le noir ou avec une vue sur l’extérieur.



Commercialisé dans le sud de l’Australie, dans l’état de Victoria où l’euthanasie a déjà été légalisée, Nitschke a toutefois exigé que la cabine ne soit utilisable qu’après des tests psychologiques sur les personnes désirant en finir avec la vie afin de déterminer si celle-ci était pleinement consciente de leur décision. Elle est également accessible aux personnes en phase terminale. Et afin de faire profiter un maximum de personne dans le monde, le Elon Musk de l’euthanasie a décidé de rendre open source les plans de la Sarco Capsule afin que quiconque puisse la reproduire et ainsi permettre la démocratisation de son idée dans le monde.

Cependant, ce n’est pas la première machine à suicide que créer Philip Nitschke. Avant de concevoir la Sarco Capsule, il avait commercialisé la machine Destiny. Équipé du logiciel de sa propre conception intitulé poétiquement Deliverance, il posait au patient une série de questions avant de lui injecter une dose létale si ses réponses s’avéraient correctes, entrainant la mort au bout de 15 petites secondes.

Image de Philip Nitschke présentant sa machine Destiny

Dans la culture Geek, le manga Gunnm utilise un procédé de machine à suicide dans le tome 9 écrit par Yukito Kishiro qui se trouve dans la ville suspendue de Zalem. Intitulée Endjoy, cette machine est « Le garant des libertés des citoyens de Zalem... c’est le bâtiment culturel le plus important ». Il sera finalement détruit par Gally.

Bien que l’on soit loin de l’horrible cabine à suicide de la série Futurama de Matt Groening dans laquelle se rencontre Fry et Bender, le concept même de la Sarco Capsule pose un problème d’éthique et soulève encore une fois la question du droit de se donner la mort quand on le souhaite.




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